Tu souris toujours, tu écoutes, tu encourages, tu dis oui, tu t’adaptes, tu aides… Et puis, une fois chez toi, tu t’écroules sur ton lit en te demandant : « Pourquoi j’ai encore avalé ce que je voulais dire ? » ou « Pourquoi est-ce que j’en fais plus pour les autres qu’ils n’en font pour moi ? »
Tu souris toujours, tu écoutes, tu encourages, tu dis oui, tu t’adaptes, tu aides… Et puis, une fois chez toi, tu t’écroules sur ton lit en te demandant : « Pourquoi j’ai encore avalé ce que je voulais dire ? » ou « Pourquoi est-ce que j’en fais plus pour les autres qu’ils n’en font pour moi ? »
Si tu te reconnais là-dedans — bienvenue dans le club des « Trop gentilles ». Et, honnêtement, il est peut-être temps d’en sortir. Voici pourquoi :
Tu penses que la gentillesse, c’est être une bonne personne. Mais pour certains, c’est un feu vert pour obtenir des services gratuits : « Garde mes enfants, aide-moi à faire ce rapport, écoute mes plaintes nocturnes… et fais-le sans attendre de remerciements, tu es gentille, non ? »
La gentillesse sans limites, c’est comme une tarte sans moule : ça peut être bon, mais ça coule partout et ça perd sa forme. La vraie gentillesse ne devrait jamais aller contre le respect de soi.
Tu ne dis pas « non » pour ne pas blesser. Mais au final, qui est blessé ? Toi. Et ta liste de « j’ai dit oui, mais je ne voulais pas » devient plus longue qu’une file d’attente chez Zara en période de soldes. À l’intérieur, tu accumules de la fatigue, de la frustration, un sentiment d’injustice. Et un jour — boum — tu te retrouves vidée, dégoûtée de tout le monde, même de ceux à qui tu souriais hier.
Tu l’as sûrement remarqué : ceux qui en font moins reçoivent parfois plus de reconnaissance. Et tu te dis : « Qu’est-ce qui cloche chez moi ? »
Ce qui cloche, c’est que tu mesures ta valeur à travers les applaudissements des autres. Être gentille ne signifie pas être sûre de soi. Être sûre de soi, c’est parfois dire : « Non, ça ne me convient pas », même si quelqu’un est déçu. La confiance, ce n’est pas la voix forte. C’est ne pas se trahir juste pour plaire.
Quand tu es occupée par les problèmes des autres, tu n’as plus de temps pour tes propres rêves. Certains veulent que tu sois toujours là. D’autres veulent ton aide. D’autres encore préfèrent que tu ne fasses pas trop de vagues. Et toi, tu dis : « OK… »
Mais toi aussi, tu as des envies, des talents, des objectifs. Ta gentillesse ne doit pas devenir une prison. Sinon, un jour, tu te réveilleras en pensant : « Je ne sais même plus qui je suis. »
À force de jouer à la fille parfaite, tu finis par oublier ce que TOI tu veux. Tes désirs se transforment en attentes des autres. Et ton « oui » devient un geste fatigué, juste pour éviter les conflits.
Souviens-toi : dire non, ce n’est pas être méchante, c’est avoir du respect pour soi. Les personnes qui t’aiment vraiment ne s’enfuiront pas si un jour tu leur dis : « Désolée, je ne peux pas. »
Le paradoxe, c’est que plus tu aides, moins on te comprend. Tout le monde pense que tu es « toujours en forme ». Et quand tu es fatiguée, que tu te tais, que tu pleures ou que tu es en colère — on te regarde comme un bug dans le système.
Tu n’es pas obligée d’être un rayon de soleil permanent. Tu as le droit d’être différente selon les jours. Une vraie relation, ce n’est pas juste « je suis là pour toi », c’est aussi « je vais mal — reste près de moi ».
Il y a des gens pour qui ta douceur est une faiblesse, pas un choix. Ils pensent qu’ils peuvent te manipuler, te faire pression, et que tu finiras par céder. Parce que tu es gentille.
Mais la gentillesse sans fermeté, c’est une invitation à la manipulation. Sois celle qui sourit, mais qui connaît sa valeur. N’aie pas peur d’être « dérangeante », si c’est sincère. Les gens respectent ceux qui se respectent eux-mêmes.
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